A la fin des années 90, la communauté internationale prend conscience que le commerce illicite des diamants finance les conflits armés sur le continent Africain. A l’époque « les diamants de la guerre » représentent environ 4% du marché mondial.
Quand ?
Le 5 novembre 2002, les gouvernements de 52 pays, producteurs, importateurs, mais aussi transformateurs de diamants bruts, signent sous l’égide l’ONU, le Processus de Kimberley.
Comment ?
Des diamants bruts …
Il s’agit d’instaurer un processus de traçabilité : le système de certification de Kimberley oblige les participants à expédier les diamants bruts dans des contenants inviolables accompagnés d’un certificat, validé par le pays exportateur.
Les participants s’interdisent d’importer des diamants bruts en provenance de pays ne souscrivant pas au processus de Kimberley. La Côte d’Ivoire, La République du Congo et le Liberia en ont été exclus récemment.
….Aux diamants taillés
La traçabilité des diamants ne s’arrête pas là. L’ensemble de l’industrie du diamant a adopté le Système des Garanties. Tout revendeur de diamant brut ou taillé garantit sur la facture du diamant son origine « conflict free » et doit être en mesure de la prouver grâce à la facture qu’il a lui-même reçu de son fournisseur.
On estime aujourd’hui à moins de 1% du commerce mondial, la part occupée par les « diamants de la guerre ».
Source : World Diamond Council
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