Le mariage catholique
Le mariage catholique est un sacrement éternel et indissoluble.
Le divorce n’est donc pas accepté et si il a lieu, un re-mariage catholique ne sera pas toléré.
En revanche l’église permet aux veufs et aux veuves de s’unir à nouveau.
En général, le mariage se déroule dans la paroisse de la future mariée, mais pour des raisons pratiques, et avec l’accord des prêtres respectifs, il peut être célébré dans une autre paroisse.
Le mariage catholique doit être préparé, le prêtre doit alors faire comprendre aux futurs mariés la signification du sacrement et doit les aider à choisir les textes et les chants de la cérémonie.
Les mariés doivent rendre un dossier complet comprenant les extraits d’actes de naissance, le ou les certificats de baptême, le certificat de mariage civil et le projet de vie établi sur les fondements de la liberté, de l’engagement, de la fidélité, de l’amour et de la procréation.
Les bans doivent être affichés à l’église 10 jours avant la cérémonie.
Le couple peut choisir une simple bénédiction ou une messe. Ils devront s’échanger les alliances. Après la cérémonie, les époux se doivent de signer le registre de mariage de la paroisse avec les témoins et ils reçoivent un livret de famille chrétien.
Le mariage judaïque
La Tora considère le mariage juif comme un devoir et elle n’admet pas les mariages mixtes. En revanche, elle reconnaît le divorce. Seule la jeune fille doit préparer son mariage, elle est initiée par le rabin à la vie de couple. Le mariage juif nécessite un dossier complet comprenant les extraits d’actes de naissance, le livret de famille des parents et le certificat de mariage des parents : la ketouba. C’est à la synagogue qu’est célébré le mariage. Il ne peut ni avoir lieu le samedi, ni pendant les fêtes religieuses et les témoins du mariage doivent être des hommes de confession juive.
Tous les invités se doivent d’avoir la tête couverte excepté les jeunes filles non mariées.
La veille du mariage, la future épouse prend son bain rituel obligatoire au mikvé, la tevila, afin de se purifier. Le rabbin lui remet alors l’attestation écrite de la tevila, indispensable pour le mariage. Le jour J, les époux doivent jeûner jusqu’à la fin de la cérémonie. Le dais nuptial, le dais, est dressé dans la synagogue. Le marié avance donc sous le dais la tête couverte et les épaules recouvertes d’un châle offert par sa future épouse. Puis la mariée le rejoint. Le couple boit une coupe de vin en écoutant les prières. Le marié passe ensuite l’alliance au doigt de sa femme avant de se passer lui-même l’anneau. Enfin, le marié casse avec son pied droit un verre, symbole de la fragilité du couple, puis le rabbin leur remet la ketouba. Les mariés se retirent ensemble pour mettre fin à leur jeune, puis seront considérés comme mari et femme.
Le mariage orthodoxe
Il ressemble beaucoup dans ses fondements au mariage catholique. Le mariage avec un chrétien non orthodoxe est autorisé. La cérémonie regroupe les fiançailles et le mariage et ne demande pas de préparation. Seul le certificat de baptême est demandé.
La première étape de la cérémonie commence par les fiançailles qui sont célébrées au fond de l’église et au cours desquelles les futurs époux échangent les anneaux. Ils sont ensuite conduits dans le cœur de la pope, tenant chacun un cierge allumé et étant reliés l’un à l’autre par un ruban. Les époux doivent effectuer trois tours de l’autel main dans la main, avant de recevoir le couronnement, symbole de leur récompense future au paradis.
Le mariage protestant
Comme la confirmation, le mariage est u considéré comme un rite par l’église protestante. C’est la raison pour laquelle elle admet une seconde noce au temple. Le mariage protestant symbolise la responsabilité ainsi que l’engagement libre des époux l’un envers l’autre.
Les pièces nécessaires au dossier de mariage sont : les extraits d’actes de naissance, les certificats de baptême et le certificat de mariage civil. Il n’est pas nécessaire de publier les bans.
Un avant la cérémonie, les époux s’y préparent : lectures, prières, cantiques et formules de consentement. Ce sera l’occasion d’écouter la parole de Dieu. Le culte religieux se déroule de la manière suivante : signature des registres de mariage à la sacristie, accueil de l’assemblé dans le temple, lectures de la bible et chants, consentements, remise d’une bible aux jeunes mariés et prières. A la fin du culte, les deux époux quittent ensemble le temple par la sacristie.
Le mariage musulman
Il est plus ou moins traditionaliste selon les pays. Il admet la polygamie (sauf en France) et le divorce. Il est librement consenti par les deux parties. Le futur marié doit être musulman alors que sa future femme peut être de confession différente. Les documents à fournir sont le certificat de mariage civil et les extraits d’acte de naissance des deux époux.
Avant la cérémonie, les deux familles se rencontrent pour définir le montant de la dot qui deviendra la propriété exclusive de la jeune fille. Le mariage a lieu à la mosquée ou dans le domicile de la jeune fille, en présence de la famille, des témoins et amis de l’imam. L’époux doit être accompagné de deux témoins et de l’épouse de son père, grand frère ou oncle. A u terme d’un dialogue entre le père, l’époux et l imam, l’union est consacrée.
Après l’échange des alliances, la fête dure trois jours pendant lesquels hommes et femmes sont séparés. La marié change sept fois de tenue durant les festivités. Une ancienne tradition veut que les époux soient assis sur des coussins de graine et que leur main droite soit enduite de henné pour leur apporter fertilité.
Commentaires